MIKAEL GUEDJ
MIKAEL GUEDJ
HEMATOLOGIE
CHAPITRES
1. Classification des hémopathies malignes
2. Anémie normo- ou macrocytaire
3. Anémies hémolytiques
4. Anémies macrocytaires carentielles
5. Anémie microcytaire
6. Anémie par carence martiale
7. Hémostase
8. Hémophilie
9. Maladie de Willebrand
10. Purpura
11. Purpura thrombopénique immunologique
12. Pancytopénie
13. Dysmyélopoïèse (anémies réfractaires ou myélodysplasies)
14. Agranulocytose iatrogène
15. Leucémie myéloïde chronique
16. Polyglobulie
17. Thrombocytose
18. Splénomégalie myéloïde (myélofibrose primitive)
19. Adénopathies superficielles
20. Leucémie lymphoïde chronique
21. Myélome multiple
22. Maladie de Hodgkin
23. Lymphome non hodgkinien
24. Leucémies aiguës
25. Allogreffe de moelle
26. Splénomégalie - étiologie
27. Elévation de la VS
28. Syndrome mononucléosique
© MGUEDJ.COM
ANÉMIE NORMO- ou MACROCYTAIRE
↪ VGM ≥ 100 μ3
①
Taux de réticulocytes
érythromyélémie ⇒ régénération ++ ou hyperleuco. d'entraînement
MYÉLOGRAMME
+ + +
Moelle pauvre
Moelle riche
BOM
Contexte évident
- alcoolisme
- cirrhose
- hypothyroïdie
- médicament (Bactrim, AZT, MTX)
- IRC (déf. EPO) [normocytaire]
②
∅ mégaloblastose
Erythroblasto-pénie isolée
- virale (B19)
- toxique
- auto-i , LLC
- congénitale
- idiopathique
cytogénétique :
caryotype médullaire +++
si Réticulocytes
< 10.000 / mm3
(ou inaspirable)
HÉMOPHILIE
⊕ Bilan pré-transfusionnel !
93, 97
⦁ ttt:
}
}
élimine
dg ≠
Le tsarévitch hémophile Alexis Romanov (1904-1918)
Le fils du tsar Nicolas II de Russie était d’un sang différent du notre.
Il souffrait en effet d’un déficit en facteur IX (hémophilie B), responsable d’abondantes hémorragies.
Protégé de Raspoutine, son prétendu “guérisseur” - dont le prestige tenait en fait simplement à proscrire l’aspirine (alors prescrite systématiquement par les médecins de la cour lorsque l’enfant rentrait couvert d’hématomes) et à se laisser pousser une longue barbe hirsute - le jeune Alexis ne mourut pourtant pas d’un de ses nombreux saignement spontanés, mais de celui provoqué par les balles de revolver et les coups de poignard des bolchéviques lors de l’assassinat de toute sa famille en 1918 sur ordre de Lénine.
Le gène responsable (mutation de l’intron 3 du gène codant pour le facteur IX), identifié très récemment sur les ossements du tsarévitch, remonte en fait à la reine Victoria - déjà coupable de beaucoup de choses- , qui aura transmis son influence politique en même temps que l’hémophilie B dans les familles royales d’Espagne, d’Allemagne et de Russie..